PARIS – Trois diplomates français sont allés au Groenland en juillet et août 2002 pour participer à une conférence européenne. Lors de leur visite, l’ambassadeur français auprès de l’UE, Pierre Sellal, et l’ambassadeur adjoint, Philippe Etienne, furent fascinés par le pays. Tout comme le directeur adjoint à la coopération européenne au Ministère français des Affaires étrangères, Jacques Faure, qui participa au sommet d’Ilulissat. Philippe Etienne est aujourd’hui ambassadeur en Roumanie et Jacques Faure en Slovaquie, et bien qu’ils soient maintenant en poste à l’étranger, ils n’oublieront jamais leur voyage au Groenland.
Hubert Védrine, qui fut ministre des Affaires étrangères en France de 1997 à 2002, vint au Groenland pour la première fois en août 1998 et il eut la même fascination pour le pays:
– J’avais trois ans en août 1950, lorsque l’explorateur Paul-Emile Victor me dédicaça son livre Aputsiaq nittaalannguaq, explique Hubert Védrine.
– Dès que je sus lire, je m’imprégnais de la vie d’Aputsiaq et je devins fasciné par le Groenland. Quarante-huit ans plus tard, ce fut Jonathan Motzfeldt qui nous dédicaça à mon épouse Michèle et à moi-même le livre qui fut traduit du français au groenlandais.
Un pays émouvant
Tous les diplomates français qui sont venus, ventent le Groenland pour sa beauté. Hubert Védrine et sa femme furent fascinés par «cette terre excentrée et son éternelle beauté, épurée et violente, son passé épique et l’amour de ses habitants pour cette rude nature». Cependant, suite à cette rencontre avec la culture groenlandaise, les visiteurs français furent frappés par le trouble apparent et la crise identitaire qui frappent une grande partie de la population. «Nous admirons la détermination de ses dirigeants à développer le territoire tout en préservant sa culture traditionnelle. Ils ont pour cela noué des contacts fructueux avec l’extérieur», dit Hubert Védrine.
– Les Groenlandais se battent pour une société moderne, tout en voulant assurer à sa jeunesse la possibilité de rester elle-même avec des bases de culture groenlandaise, dit l’ancien ministre français des Affaires étrangères. Hubert Védrine pense que c’est une richesse pour l’Europe et le reste du monde qu’il y ait un peuple comme les Groenlandais, représentant une partie du passé du monde, de son avenir, de sa diversité et de sa richesse.
Visite ministérielle
Hubert Védrine a visité le Groenland pour la première fois en août 1998 accompagné de l’ancien ministre (danois) des Affaires étrangères Niels Helveg Petersen. En mai 1999, Jonathan Motzfeldt fut en visite à Paris et Hubert Védrine retourna au Groenland en août 2000 pour inaugurer une exposition sur l’explorateur français Paul-Emile Victor à Katuaq (centre culturel situé à Nuuk) et pour installer le président d’Ilisimatusarfik (l’université du Groenland) dans ses fonctions de consul honoraire de France.
– Ce fut la première fois durant mes fonctions ministérielles que je procédais à une telle nomination, explique Hubert Védrine.
Avec Jonathan Motzfeldt, Hubert Védrine a évoqué les négociations européennes du Groenland sur la pêche, les relations Danemark-Groenland, l’éducation, la santé, le marché du travail, les transports et les relations avec les autres peuples inuit.
– Après une chaleureuse étape à Nuuk, où nous avons visité le fascinant musée national, nous avons survolé la féerique baie de Disko et nous sommes allés jusqu’à la cabane des expéditions polaires françaises, qui fut construite à Port-Victor au début des années cinquante au pied du glacier Equipsermia, là d’où Paul-Emile Victor était parti dans les années 30 pour traverser l’inlandsis de part en part.
PARIS – Trois diplomates français sont allés au Groenland en juillet et août 2002 pour participer à une conférence européenne. Lors de leur visite, l’ambassadeur français auprès de l’UE, Pierre Sellal, et l’ambassadeur adjoint, Philippe Etienne, furent fascinés par le pays. Tout comme le directeur adjoint à la coopération européenne au Ministère français des Affaires étrangères, Jacques Faure, qui participa au sommet d’Ilulissat. Philippe Etienne est aujourd’hui ambassadeur en Roumanie et Jacques Faure en Slovaquie, et bien qu’ils soient maintenant en poste à l’étranger, ils n’oublieront jamais leur voyage au Groenland.
Hubert Védrine, qui fut ministre des Affaires étrangères en France de 1997 à 2002, vint au Groenland pour la première fois en août 1998 et il eut la même fascination pour le pays:
– J’avais trois ans en août 1950, lorsque l’explorateur Paul-Emile Victor me dédicaça son livre Aputsiaq nittaalannguaq, explique Hubert Védrine.
– Dès que je sus lire, je m’imprégnais de la vie d’Aputsiaq et je devins fasciné par le Groenland. Quarante-huit ans plus tard, ce fut Jonathan Motzfeldt qui nous dédicaça à mon épouse Michèle et à moi-même le livre qui fut traduit du français au groenlandais.
Un pays émouvant
Tous les diplomates français qui sont venus, ventent le Groenland pour sa beauté. Hubert Védrine et sa femme furent fascinés par «cette terre excentrée et son éternelle beauté, épurée et violente, son passé épique et l’amour de ses habitants pour cette rude nature». Cependant, suite à cette rencontre avec la culture groenlandaise, les visiteurs français furent frappés par le trouble apparent et la crise identitaire qui frappent une grande partie de la population. «Nous admirons la détermination de ses dirigeants à développer le territoire tout en préservant sa culture traditionnelle. Ils ont pour cela noué des contacts fructueux avec l’extérieur», dit Hubert Védrine.
– Les Groenlandais se battent pour une société moderne, tout en voulant assurer à sa jeunesse la possibilité de rester elle-même avec des bases de culture groenlandaise, dit l’ancien ministre français des Affaires étrangères. Hubert Védrine pense que c’est une richesse pour l’Europe et le reste du monde qu’il y ait un peuple comme les Groenlandais, représentant une partie du passé du monde, de son avenir, de sa diversité et de sa richesse.
Visite ministérielle
Hubert Védrine a visité le Groenland pour la première fois en août 1998 accompagné de l’ancien ministre (danois) des Affaires étrangères Niels Helveg Petersen. En mai 1999, Jonathan Motzfeldt fut en visite à Paris et Hubert Védrine retourna au Groenland en août 2000 pour inaugurer une exposition sur l’explorateur français Paul-Emile Victor à Katuaq (centre culturel situé à Nuuk) et pour installer le président d’Ilisimatusarfik (l’université du Groenland) dans ses fonctions de consul honoraire de France.
– Ce fut la première fois durant mes fonctions ministérielles que je procédais à une telle nomination, explique Hubert Védrine.
Avec Jonathan Motzfeldt, Hubert Védrine a évoqué les négociations européennes du Groenland sur la pêche, les relations Danemark-Groenland, l’éducation, la santé, le marché du travail, les transports et les relations avec les autres peuples inuit.
– Après une chaleureuse étape à Nuuk, où nous avons visité le fascinant musée national, nous avons survolé la féerique baie de Disko et nous sommes allés jusqu’à la cabane des expéditions polaires françaises, qui fut construite à Port-Victor au début des années cinquante au pied du glacier Equipsermia, là d’où Paul-Emile Victor était parti dans les années 30 pour traverser l’inlandsis de part en part.